Ivoire, le premier regroupement de maisons de ventes aux enchères en France

Hotel des Ventes de Nîmes

Maîtres Aurore Illy et Frank Puaux, commissaires-priseurs

IVOIRE NÎMES : VENTE LE 1ER FÉVRIER D’UN TABLEAU DE PIETER CLAESZ À 677.600€

Lundi 19 Octobre 2015
677.600€ pour le tableau de Pieter Claesz chez IVOIRE NÎMES le 1er février est l’un des prix les plus importants réalisés pour ce grand maître de la peinture hollandaise du 16ème siècle, redécouvert récemment grâce aux travaux de Martina Brunner-Bulst.

Pieter Claesz | Ivoire Nîmes

Ce panneau, tête d’affiche de cette vacation nîmoise (voir n°3, page 72), illustre la virtuosité des natures mortes néerlandaises.

Diversité et beauté des espèces, précision du dessin fournissent aux artistes des écoles du Nord autant d’occasions de briller. Mélangeant savamment fruits, volailles et objets d’art précieux, elles charment de nombreux amateurs, séduits autant par l’habileté des peintres à imiter la nature que par leurs arrangements. Certains s’en font une spécialité comme Pieter Claesz, aujourd’hui considéré comme l’un des plus grands maîtres de la nature morte hollandaise. Sujet d’un ouvrage très documenté de Martina Brunner-Bulst, il fit l’objet en 2005 d’une importante exposition présentée au Frans Hals Museum. Après avoir été formé à Anvers, le jeune homme s’installe à Haarlem vers 1620. Renouvelant avec talent l’art de la nature morte, il unit la tradition flamande au style net et géométrique des peintres néerlandais. Appliquant une perspective plus réaliste, les compositions hardies et complexes disposent d’un large répertoire décoratif, dans lequel le röhmer se taille une part souveraine. Elles organisent de superbes banquets harmonieux, destinés à orner les demeures d’une bourgeoisie flamande aisée. Notre tableau, peint vers 1627-1628, fait transparaître le raffinement du maître de maison, l’orfèvrerie splendide et le verre façon bohême témoignant des arts de la table en Flandres au début du XVIIe siècle. Notre symphonie gourmande et décorative, annoncée autour de 70 000 €, étale aussi un pedigree prestigieux : elle provient en effet des collections de Paul Mantz, qui se révèle le premier historien d’art à avoir réhabilité, au milieu du XIXe siècle, l’oeuvre du peintre. Avec de tels atouts, elle orchestrait une vive joute d’enchères. Multipliant par neuf ses attentes, elle était finalement adjugée à un heureux amateur étranger.

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