En cette fin d’année, prenons un instant pour revenir sur les plus belles histoires de découvertes.

A commencer avec le tableau d’ Hendrick ter Brugghen, qui bien dêtre adjugé à 1 437 500 € le 5 décembre. Provenant d’une famille anglaise, il aurait pu ressortir à deux reprises et nourrir de nombreux ouvrages sur le caravagisme. Le tableau avait été déposé chez Christie’s Londres en 1913 puis en 1918, mais la famille, prise de doutes, avait retiré le tableau de la vente. 106 ans ont passé et le commissaire-priseur Ivoire et son expert en tableaux anciens ont enfin pu attribuer ce tableau sans signature à Hendrick ter Brugghen, le « Caravage » néerlandais, et le rapprocher de deux autres représentations du sujet par l’artiste, l’une est conservée à la Gemäldegalerie de Berlin et la deuxième version est au musée Thyssen-Bornemisza à Madrid.

Autre découverte de 2024, ce livre appartenant à un libraire à la retraite qui ne se doutait pas de la valeur de son bien, en fait un coran enluminé qui a pulvérisé les enchères, emporté par un acheteur d’Arabie Saoudite pour 212 800 €.

Et que dire de cet ensemble de meubles de Carlo Bugatti retrouvé dans un ancien dépôt de fruits et légumes et voués à la déchetterie ! Malgré leur état ils ont été disputés par des collectionneurs français et étrangers, totalisant la somme de
42 800 €.

Et puisque les plus petites choses sont parfois aussi les plus chères, cette bague retrouvée dans une trousse de toilette déchirée a finalement été vendue 124 500 € à un acheteur belge !