Le grand succès d’IVOIRE LIVE TOUR La première vente aux enchères en France en multiplex live

« Le succès de cette vente d’un nouveau genre, est le résultat d’un solide travail d’équipe qui démontre le dynamisme des maisons de ventes en régions et la cohésion du groupe Ivoire né il y a 22 ans. Cette réussite est aussi celle d’Interencheres qui a répondu à l’initiative d’Ivoire et dont les performances techniques ouvrent de nouvelles perspectives. Plus de 2,2 millions d’euros de résultat pour une estimation de 1 à 1,2 million d’euro avec 85% des 60 lots vendus à des acheteurs internationaux et français, est un excellent résultat qui couronne 6 mois de travail. L’engouement du public et du marché pour cette vente expérimentale nous encourage à reconduire cet évènement l’an prochain » commente Léonard Pomez, co-gérant du groupe Ivoire à l’issue de la vente.



La plus haute enchère revenait à une gouache et encre sur soie de Lê Thị Luu estimée 40.000 / 60.000€ vendue à un collectionneur vietnamien 331.250€. Parmi les objets d’art remarquables d’IVOIRE LIVE TOUR, une rare et spectaculaire sculpture symboliste d’Agathon Léonard, « Le vampire, grande version » dite aussi « La chauve- souris » rentrait dans une grande collection européenne moyennant 277.500€.



Un paravent de Jean-Michel Frank & Chanaux & Cie, créé dans la première moitié des années 30, estimé 60.000 / 80.000€, était acquis par un acheteur français après une belle bataille d’enchères pour 237.500€.



Les tableaux modernes issus d’importantes collections privées faisaient de beaux scores, la plupart étant vendu à l’international à l’instar de cette huile de Pierre Bonnard Femme mettant ses bas (c.1908) provenant des galeries Thaddée Natanson, puis Bernheim-Jeune, cédée pour 195.000€ à un collectionneur suisse. Issue de la même collection, une huile fauve d’Auguste Chabaud Filles avec client, 1907, était acquise pour 100.000€ par un amateur français de Shanghai.



Une huile sur toile de Louis Valtat Les nuages en Normandie, 1916 séduisait un acheteur suisse à 28.750€ et une huile sur toile d’Armand Guillaumin Les meules doublait largement son estimation à 58.750€, emportée par un acheteur britannique. Une œuvre de Lucien Levy-Dhurmer Gondoles à Venise au crépuscule, circa 1906 multipliait par 4 son estimation et était vendue pour 44.250€.



En matière de joaillerie, la surprise venait d’un bracelet de Jean Després et Etienne Cournault, provenant d’une succession d’un industriel de l’Yonne, emporté par un américain pour 49.000€ multipliant par 7 son estimation. Un diamant de 3,87 carats de couleur D et de pureté Vs2 partait en Israël pour 45.000€, une Rolex Cosmograph Daytona Oyster Perpetual, de 2004 quittait la France pour la Grande Bretagne à 20.625€ et un collier négligé serti de diamants, travail vers 1900, était emporté par un acheteur de Hong Kong moyennant 27.750€.



En tableaux anciens, une peinture inédite, représentant un Christ de piété, spécifique des habitudes de travail des ateliers des peintres siennois au début du XIVe siècle, triplait son estimation à 90.000€ malgré les injures du temps subies par ce panneau. Un tableau étonnant représentant Portrait charge d'homme en paon, une école française vers 1720, à rapprocher du portrait charge en paon du Maréchal de Gontau Biron, conservé au musée de Versailles, était emporté par un acheteur français à 55.000€, soit 10 fois son estimation.



En matière de sculpture, un portrait de jeune femme italienne de Charles Cordier, multipliait par 4 son estimation et était cédée pour 40.625€.
La plus belle enchère en automobiles de collection revenait à l’Austin Healey 3000 BJ8 MK3 Phase 2, à 65.140€.