Rouages essentiels du marché de l’art, les commissaires-priseurs font au quotidien le lien entre amateurs et collectionneurs, entre acheteurs et vendeurs, mais aussi entre collectionneurs et institutions culturelles. Leur activité de redécouverte et d’identification de trésors du patrimoine leur permet de proposer à la vente des tableaux, objets ou documents qui vont parfois intégrer des collections privées, mais aussi des expositions ou collections permanentes des musées, et toujours contribuer à enrichir l’histoire de l’art.

Commençons avec quelques objets très évocateurs du patrimoine récemment mis en vente par les commissaires-priseurs IVOIRE.
Cette horloge en bronze doré représentant la cathédrale de Reims, adjugée 15 250 € chez IVOIRE REIMS.



Ou cette suite de quatre grands fauteuils à châssis en hêtre doré, portant l’estampille de Philippe Joseph Pluvinet, menuisier reçu maître en 1754, d »époque Louis XVI, et qui a trouvé preneur pour 52 080 € chez IVOIRE Nantes en janvier dernier.


Evoquons également le principe de la préemption. La loi promulguée le 31 décembre 1901 permet en effet aux musées de se substituer au dernier enchérisseur afin de réaliser l’achat à sa place, et dans les mêmes conditions. Le 1er octobre dernier, un dessin de Carmontelle, proposé par IVOIRE Troyes a ainsi rejoint les collections du Château de Versailles ! Une acquisition qui prend tout son sens lorsque l’on connaît le nom du modèle : il s’agissait de Jean-Benjamin de la Borde, premier valet de Louis XV, posant à côté de la pendule astronomique de Claude-Siméon Passemant exposée au Château.



Mais les musées peuvent également réaliser des achats « classiques » dans les ventes aux enchères, sans se prévaloir du système de la préemption.
En juin dernier, le musée intercommunal d'Etampes a ainsi fait l’acquisition chez IVOIRE Reims pour 3 782 € de ces deux huiles sur toile, par  R.AVRIL, Ecole Militaire Aviation d'Etampes 1916, Biplan M. Farman 1913 et Biplan M. Farman 1915. 

 



Et le rôle des commissaires-priseurs Ivoire ne se limite pas aux acquisitions ! Leur position d’intermédiaire leur permet également de mettre en relation les chercheurs, conservateurs ou commissaires d’exposition avec les propriétaires d’œuvres d’exception achetées dans leurs ventes pour des prêts dans le cadre d’expositions. Une maison de vente IVOIRE est ainsi à l’origine du prêt du tableau d’Antoine Druet, Salammbô au festin des mercenaires au musée des Beaux-Arts de Rouen dans le cadre de l’exposition « Salammbô : Fureur ! Passion ! Eléphants ! » en 2021. Citons également La Lanterne Magique de Ferdinand du Puigaudeau, un tableau pour lequel une maison de ventes IVOIRE a mis en relation le propriétaire et le MuMa au Havre (musée d’art moderne André Malraux), afin d’obtenir le prêt de l’œuvre pour ses expositions « Nuits électriques ».