Lot 18
Donnet Zedel 10 CV, Année 1932, numéro de série 63989, boite 4 vitesses, 23 070...
Donnet Zedel 10 CV, Année 1932, numéro de série 63989, boite 4 vitesses, 23 070 km au compteur. A l'origine sur la carte grise, le genre et la carrosserie enregistrée sont respectivement société et fourgon. Ce véhicule est un modèle unique dans cette configuration avec l'avant d'une Donnet-Zedel et un arrière en skiff qui a demandé 1600 heures de travail à un professionnel réputé de l'automobile ancienne : Avant caréné au niveau du châssis, Suppression intégrale du pare-brise, Ailes et habillages maison, Jantes à rayons, Arrière typé bateau avec sellerie arrière ''siège de belle-mère''.
On relève l'excellent état de la coque en bois, une craquelure et un éclat de peinture sur le capot. La voiture d'origine pourrait être une Donnet-Zedel C1-10 en fourgon. Le moteur en place tourne. Sauf erreur, il s'agit du moteur 6 cylindres en ligne de 1825 cm3, 10 CV qui allait sur la Donnet C1-10. Ce moteur a été conçu par Maurice Sainturat, futur père du moteur de la traction Citroën. Il est couplé à une boîte de vitesses à trois vitesses.
La partie mécanique à fait l'objet d'une réfection et a été fiabilisée. Néanmoins, la voiture ne roule pas. Le système de frein doit être révisé entièrement et l'embrayage est à remplacer. Le châssis est en très bon état. Il n'est pas relevé de corrosion perforante ni de rouille ou d'oxydation. Les quatre pneumatiques Michelin sont en bon état. Plus d'informations dans le rapport d'expertise. A noter la mascotte (qui n'est pas d'origine) : une version agenouillée (Kneeling Lady) de la Spirit of Ectasy qu'on retrouve sur les Rolls Royce. Plus rare que le Spirit of Ecstasy habituel qui est debout, cette mascotte aurait été fabriquée de 1934 à 1945 ou de 1945 au début des années 50.
Un skiff authentique peut dépasser les 200 000 euros. Voilà une belle voiture à finir dont l'essentiel des frais aura été pris en charge. Il ne vous reste plus qu'à la remettre en route mécaniquement avant de participer aux rallyes et événements liés aux anciennes (et d'attirer beaucoup de regards).
Rapport d'expertise sur demande, expertise statique sans essai routier.
Histoire de la marque et du modèle :
La marque Zedel a commencé par construire des hydravions (Donnet-Denhaut) dans les années 1910 avant de s'orienter vers la production d'automobile. En 1923, Donnet rachète les usines et la marque Zedel à laquelle il associe son nom. En 1928, il fait construire une usine sur le terrain des usines Vinot-Deguingamp à Nanterre. Concurrencé par les grands constructeurs de l'époque (Renault, Peugeot), Donnet-Zedel offre néanmoins une gamme complète avec des berlines, des torpédo tourisme et commerciale, des coach et roadster selon les millésimes. Donnet-Zedel fait partie de ces constructeurs français qui subirent la crise de 1929 a contre-coup dans les années 34-35. Ses finances s'épuisent au mauvais moment quand la crise frappe la France. L'usine de Nanterre sera rachetée en 1935 par la Simca, récemment créée par Henri Théodore Pigozzi. Pendant un temps, en 1926, Donnet-Zedel aura été le 5° constructeur automobile français! (Derrière Renault, Citroën, Peugeot et Mathis, le 6° étant Chenard et Walcker).
Estimation : 20 000 € à 25 000 €
Adjugé : 26 000 €
Hôtel des ventes
1, rue de la Paix
10000 Troyes
Téléphone : 03 25 73 34 07
Fax : 03 25 73 14 39
contact@boisseau-pomez.comSamedi 28 janvier 2023 à 15h au musée de la Virée d’antan à Brassac-les-Mines (63)
Après le succès de la vente organisée par IVOIRE TROYES en septembre dernier à l’occasion des 48H de Troyes (70 % des lots vendus), la maison de ventes troyenne dispersera 26 voitures anciennes en direct du musée de la Virée d’antan à Brassac-les-Mines dans le Puy de Dôme, évènement réalisé en partenariat avec le musée automobile de Bellenaves (03). Le musée de la Virée d’antan (Brassac), installé dans l’un des plus anciens garages Peugeot de France, retrace l'histoire de la locomotion avec plus de 80 véhicules mis en scène sur 1500m² d'exposition, renouvelés à 80% chaque année. Les 26 voitures proposées à la vente appartiennent aux adhérents de ces musées privés. Elles offrent un choix varié allant des ancêtres (Peugeot 127) aux youngtimers (2CV Charleston, Mercedes 600 coupé, BMW 735i) en passant par les caisses carrées (Peugeot 301), les classiques (Alvis TD 21, etc..), des automobiles rares (Donnet 6 skiff) ou uniques (Harris Léon Laisne), des voitures à restaurer ou restaurées comme la MGA de 1956. Les estimations sont accessibles et les frais acheteurs attractifs (10,8%). De quoi attirer des amateurs éclairés aux goûts non formatés !
Parmi les 26 automobiles présentées, on pourra enchérir sur une Peugeot 127 de 1910, une Citroën B 14 de 1928 (à restaurer), une Citroën C 4 Torpédo de 1930, une Peugeot 201 cabriolet de 1931, une Donnet 6 skiff de 1932 (reconstruction), une Peugeot 301 conduite intérieure de 1933, un cabriolet Renault Celta 4 de 1937, une traction Citroën 11 BL de 1938 et une autre de 1955, une Peugeot 402 B de 1939, un roadster MGA de 1956, une DS 19 « aile cendrier » de 1961, une Alvis TD 21 coupé série II de 1962 (à restaurer), une Ford Mustang V 8 cabriolet de 1965, une Peugeot 404 super luxe de 1965, une Fiat 500 Nuova F de 1966, une Fiat Spider 1400 AC de 1968, une micro car Willam de 1969, un coupé Opel Commodore GS/E de 1973, une Peugeot 504 L de 1975, une Mazda RX 7 de 1981, une 2CV Charleston de 1982, une Peugeot 205 GTI 1.6 L de 1988, une BMW 735i, E 32 de 1988, une Mercedes 600 C 215 de 2000, sans oublier une voiture de la Nascar et une auto tamponneuse «reverchon».
Le coup de cœur de l’expert est cette Alvis, une marque oubliée qui était au même niveau que Rolls, Bentley et Aston Martin. Une automobile sublime en bleu alice.
Mais l’automobile la plus rare de cette dispersion est sans nul doute la Harris Léon Laisne de 1931. Présentée en état d’épave à Rétromobile en 2016, elle fut primée par MOTUL et la Fondation du Patrimoine, avant d’être restaurée en carrosserie. Elle nécessite des travaux en mécanique pour finir sa restauration et pourrait être le dernier exemplaire de ce modèle d’une marque confidentielle (on évalue la production à 150 voitures entre 1927 et 1933). Estimée entre 65.000 et 75.000€, elle constitue le lot phare de la vente.
Un clin d’œil particulier pour cette Citroën B14 à moteur non tournant sortie de grange, pour laquelle la poule, nommée KFC, a si bien pris la pose, devenant ainsi la mascotte de la vente.
Animée par la volonté de transparence envers les acheteurs, la maison de ventes Ivoire Troyes a fait expertiser toutes les voitures par un cabinet d’expertises automobiles indépendant, à l’exception de la micro car Willam, de la Citroën B 14, de la Mazda RX 7 + Peugeot 404 super luxe (vendues à restaurer) et de la Nascar qui n’a pas de moteur et qui est vendue en tant qu’objet de décoration.
Catalogue en ligne et vente en live www.interencheres.com/10001
1, rue de la Paix
10000 Troyes
Téléphone : 03 25 73 34 07
Fax : 03 25 73 14 39
contact@boisseau-pomez.com
Samedi 28 janvier 2023 à 15h au musée de la Virée d’antan à Brassac-les-Mines (63)
Expositions publiques vendredi 27 janvier 8h30/12h30 – 14h/18h et samedi 28 janvier 8h30/12h
Après le succès de la vente organisée par IVOIRE TROYES en septembre dernier à l’occasion des 48H de Troyes (70 % des lots vendus), la maison de ventes troyenne dispersera 26 voitures anciennes en direct du musée de la Virée d’antan à Brassac-les-Mines dans le Puy de Dôme, évènement réalisé en partenariat avec le musée automobile de Bellenaves (03). Le musée de la Virée d’antan (Brassac), installé dans l’un des plus anciens garages Peugeot de France, retrace l'histoire de la locomotion avec plus de 80 véhicules mis en scène sur 1500m² d'exposition, renouvelés à 80% chaque année. Les 26 voitures proposées à la vente appartiennent aux adhérents de ces musées privés. Elles offrent un choix varié allant des ancêtres (Peugeot 127) aux youngtimers (2CV Charleston, Mercedes 600 coupé, BMW 735i) en passant par les caisses carrées (Peugeot 301), les classiques (Alvis TD 21, etc..), des automobiles rares (Donnet 6 skiff) ou uniques (Harris Léon Laisne), des voitures à restaurer ou restaurées comme la MGA de 1956. Les estimations sont accessibles et les frais acheteurs attractifs (10,8%). De quoi attirer des amateurs éclairés aux goûts non formatés !
De gauche à droite Peugeot 127, Harris Léon Laisne, 2 CV Charleston
Parmi les 26 automobiles présentées, on pourra enchérir sur une Peugeot 127 de 1910, une Citroën B 14 de 1928 (à restaurer), une Citroën C 4 Torpédo de 1930, une Peugeot 201 cabriolet de 1931, une Donnet 6 skiff de 1932 (reconstruction), une Peugeot 301 conduite intérieure de 1933, un cabriolet Renault Celta 4 de 1937, une traction Citroën 11 BL de 1938 et une autre de 1955, une Peugeot 402 B de 1939, un roadster MGA de 1956, une DS 19 « aile cendrier » de 1961, une Alvis TD 21 coupé série II de 1962 (à restaurer), une Ford Mustang V 8 cabriolet de 1965, une Peugeot 404 super luxe de 1965, une Fiat 500 Nuova F de 1966, une Fiat Spider 1400 AC de 1968, une micro car Willam de 1969, un coupé Opel Commodore GS/E de 1973, une Peugeot 504 L de 1975, une Mazda RX 7 de 1981, une 2CV Charleston de 1982, une Peugeot 205 GTI 1.6 L de 1988, une BMW 735i, E 32 de 1988, une Mercedes 600 C 215 de 2000, sans oublier une voiture de la Nascar et une auto tamponneuse «reverchon».
Le coup de cœur de l’expert est cette Alvis, une marque oubliée qui était au même niveau que Rolls, Bentley et Aston Martin. Une automobile sublime en bleu alice.
Mais l’automobile la plus rare de cette dispersion est sans nul doute la Harris Léon Laisne de 1931. Présentée en état d’épave à Rétromobile en 2016, elle fut primée par MOTUL et la Fondation du Patrimoine, avant d’être restaurée en carrosserie. Elle nécessite des travaux en mécanique pour finir sa restauration et pourrait être le dernier exemplaire de ce modèle d’une marque confidentielle (on évalue la production à 150 voitures entre 1927 et 1933). Estimée entre 65.000 et 75.000€, elle constitue le lot phare de la vente.
So British ! Alvis TD 21, série II – Estimation 20.000/30.000€
Un clin d’œil particulier pour cette Citroën B14 à moteur non tournant sortie de grange, pour laquelle la poule, nommée KFC, a si bien pris la pose, devenant ainsi la mascotte de la vente.
Citroën B 14 - estimation 800/1200€
Animée par la volonté de transparence envers les acheteurs, la maison de ventes Ivoire Troyes a fait expertiser toutes les voitures par un cabinet d’expertises automobiles indépendant, à l’exception de la micro car Willam, de la Citroën B 14, de la Mazda RX 7 + Peugeot 404 super luxe (vendues à restaurer) et de la Nascar qui n’a pas de moteur et qui est vendue en tant qu’objet de décoration.
Catalogue en ligne et vente en live www.interencheres.com/10001