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LIVRES ANCIENS & MODERNES

Vendredi 04 Décembre 2020 à 09h30

Lot 410
Océanie. L'Océanie Française. Journal de Tahiti. Dimanche 8 septembre 1844. (n°19.) Journal in-folio 4 pp. Partie...

Océanie. L'Océanie Française. Journal de Tahiti. Dimanche 8 septembre 1844....
Océanie. L'Océanie Française. Journal de Tahiti. Dimanche 8 septembre 1844....
Océanie. L'Océanie Française. Journal de Tahiti. Dimanche 8 septembre 1844....
Océanie. L'Océanie Française. Journal de Tahiti. Dimanche 8 septembre 1844....

Océanie. L'Océanie Française. Journal de Tahiti. Dimanche 8 septembre 1844. (n°19.)
Journal in-folio 4 pp. Partie sup. empoussiérée, petit trou au niveau de la pliure.
Premier journal en français paru à Tahiti, l'hebdomadaire l'Océanie Française paraîtra du 5 mai 1844 (n°1) au 28 juin 1845 (n°60), en pleine guerre coloniale déclenchée par l'exil de la Reine Pomare aux îles Sous-le-Vent après son refus du protectorat (qu'elle finira par accepter en 1847). Il est fondé par le journaliste Edmond de Ginoux (1811-1870), arrivé à Papeete le 4 novembre 1843 à bord de l'Uranie aux côtés du gouverneur Armand-Joseph Bruat, qui lui demandera (en plus de ses nouvelles fonctions de procureur du roi) de créer un journal hebdomadaire à Tahiti. Le journal publie des des arrêtés et proclamations (parfois traduites en tahitien) du gouverneur Bruat, des nouvelles locales et de France, des traductions d'articles de journaux anglais sur les affaires de Tahiti, des "billets d'humeur" du rédacteur à propos des mensonges divulgués par la presse anglaise, des avis au public, diverses annonces, les mouvements de la rade de Papeete, des observations météorologiques.
Le Ministre de la Marine et des Colonies demande rapidement la suppression de la publication, lui reprochant de proposer au public des informations qu'on ne connaîtra à Paris qu'après plusieurs mois (en l'occurrence le récit des combats de Mahaena) ou s'opposant aux remarques peu diplomatiques de De Ginoux sur les capitaines anglais venant mouiller en rade de Papeete. Le 29 juin 1845, Bruat met fin au journal et De Ginoux rentre en France en septembre 1845.
RARE, aucune collection complète n'étant recensée en collection publique (la BNF ne possède d'ailleurs pas ce numéro en particulier).

Estimation : 60 € à 80 €
Adjugé : 200 €

Hôtel des ventes
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