LE SAINT COQUELUCHON VA-T-IL QUITTER L'ANJOU ?
Mercredi 25 Février 2015
LE SAINT COQUELUCHON VA-T-IL QUITTER L'ANJOU ?
Une statue de Cizay-La Madeleine est mise aux enchères cet après midi. Elle est l'oeuvre d'un sculpteur angevin du XVIIe siècle.
Hier, lors de l'exposition de la vente aux enchères qui a lieu aujourd'hui à la salle Ivoire à Angers, la statue de Saint Etienne a suscité la curiosité des amateurs de patrimoine angevin. Elle provient de l'abbaye de Cizay-La Madeleine, prieuré du Breuil-Bellay fondé en 1200. « C'est en faisant l'inventaire du Breuil-Bellay lors d'une succession que la famille m'a dit que les propriétaires avaient mis en dépôt au Mans cette statue qui venait de Cizay. Elle a été commandée en 1650 à Pierre Biardeau, membre d'une dynastie de sculpteurs mansois, qui s'était installé à Angers. Sa réputation de sculpteur de terre cuite rayonnait alors jusqu'à Paris. On parlait d'école du Maine. » Un écrit daté de 1701, et conservé à la bibliothèque municipale d'Angers, mentionne ce Saint Etienne comme l'oeuvre de Pierre Biardeau, dont le Metropolitan museum de New York possède une Vierge à l'enfant.
Le saint était surnommé par les fidèles de la région Saint Coqueluchon, car il avait le pouvoir disait-on, de guérir les maux de gorge et les coqueluches des enfants. Cette exceptionnelle statue de terre cuite est classée monument historique et est estimée entre 30 et 40 000 €. « Cette statue faisait partie d'un retable baroque, plaqué au fond de la nef. Il est très rare d'en trouver encore dans le domaine privé. Nationalisées à la révolution, on les retrouve dans les musées. » Classée monument historique, elle devra être régulièrement visitée, si l'acquéreur est du Maine-et-Loire, par le conservateur des antiquités d'art et monuments du Département, Etienne Vaquet. Il s'assurera de son état, de ses conditions de conservation et donnera son aval à une éventuelle restauration.
Retrouvez l’article de Ouest France
Une statue de Cizay-La Madeleine est mise aux enchères cet après midi. Elle est l'oeuvre d'un sculpteur angevin du XVIIe siècle.
Hier, lors de l'exposition de la vente aux enchères qui a lieu aujourd'hui à la salle Ivoire à Angers, la statue de Saint Etienne a suscité la curiosité des amateurs de patrimoine angevin. Elle provient de l'abbaye de Cizay-La Madeleine, prieuré du Breuil-Bellay fondé en 1200. « C'est en faisant l'inventaire du Breuil-Bellay lors d'une succession que la famille m'a dit que les propriétaires avaient mis en dépôt au Mans cette statue qui venait de Cizay. Elle a été commandée en 1650 à Pierre Biardeau, membre d'une dynastie de sculpteurs mansois, qui s'était installé à Angers. Sa réputation de sculpteur de terre cuite rayonnait alors jusqu'à Paris. On parlait d'école du Maine. » Un écrit daté de 1701, et conservé à la bibliothèque municipale d'Angers, mentionne ce Saint Etienne comme l'oeuvre de Pierre Biardeau, dont le Metropolitan museum de New York possède une Vierge à l'enfant.
Le saint était surnommé par les fidèles de la région Saint Coqueluchon, car il avait le pouvoir disait-on, de guérir les maux de gorge et les coqueluches des enfants. Cette exceptionnelle statue de terre cuite est classée monument historique et est estimée entre 30 et 40 000 €. « Cette statue faisait partie d'un retable baroque, plaqué au fond de la nef. Il est très rare d'en trouver encore dans le domaine privé. Nationalisées à la révolution, on les retrouve dans les musées. » Classée monument historique, elle devra être régulièrement visitée, si l'acquéreur est du Maine-et-Loire, par le conservateur des antiquités d'art et monuments du Département, Etienne Vaquet. Il s'assurera de son état, de ses conditions de conservation et donnera son aval à une éventuelle restauration.
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