Ivoire, le premier regroupement de maisons de ventes aux enchères en France

ARTS EQUESTRES, CYNEGETIQUE, ARMES & MILITARIA

Mercredi 27 Novembre 2019 à 14h15

Lot 110
Henri DILLON (1850-1909) "Jour de courses", carte à gratter (*) contrecollée sur carton, avec rappel d'une...

Henri DILLON (1850-1909)
"Jour de courses", carte à gratter (*) contrecollée...
Henri DILLON (1850-1909)
"Jour de courses", carte à gratter (*) contrecollée...
Henri DILLON (1850-1909)
"Jour de courses", carte à gratter (*) contrecollée...
Henri DILLON (1850-1909)
"Jour de courses", carte à gratter (*) contrecollée...

Henri DILLON (1850-1909)
"Jour de courses", carte à gratter (*) contrecollée sur carton, avec rappel d'une selle et d'une cravache à l'encre de chine. Projet pour l'illustration d'un livre, titré "Chapitre 1. Jour de courses". 20 x 30 cm.
* La "carte à gratter", technique presque totalement abandonnée aujourd'hui, a eu son heure de gloire pendant une courte période à la fin du 19ÈMEème siècle et au début du 20ÈMEème. Le procédé, assimilé au dessin, produit donc une oeuvre unique et originale mais la technique s'apparente fortement à la gravure ; quant au résultat, il est très proche du cliché photographique en noir et blanc. Alors dessin, gravure ou photo ? Une explication s'impose.
À l'époque où la France agricole était une importante réalité sociale et économique, des revues comme L'Acclimatation ou Le Sport Universel Illustré trouvaient de nombreux lecteurs dans le monde paysan. Aussi, les Haras Nationaux ne manquaient pas d'utiliser ces vecteurs puissants de communication pour présenter et proposer leurs étalons à la jumenterie des éleveurs. Bien sûr, pour illustrer les articles sur l'élevage, la photographie naissante, plus réaliste et plus exacte, avait remplacé le dessin ; mais ses difficultés d'adaptation à l'imprimerie avaient ouvert la voie à un procédé nouveau qui se voulait copie fidèle de la photo tout en étant plus facilement reproductible : la carte à gratter.
La technique :
On étale sur un carton une pâte de kaolin ; sur cette pâte durcie et tramée de gris clair, on utilise une pointe sèche qui, en retirant la couche de kaolin, fait apparaître les blancs. Les noirs sont reportés directement à la plume avec de l'encre de Chine. L'effet de dégradés de gris, entre l'encre de Chine et le fond du papier, allié à une facture volontairement très réaliste, donne le sentiment d'avoir affaire à une photographie.
De 1880 à 1910, quelques artistes se sont essayés avec succès à cet exercice et reproduiront un grand nombre de spécimens de la race chevaline et de la race canine. En outre, cette technique fut également utilisée pour illustrer plusieurs livres sur la chasse. Parmi les artistes, Henri Dillon utilisera abondement cette technique (aujourd'huioubliée) née de la photographie à cause de son imperfection initiale et disparue en raison des progrès et des perfectionnements de cette même photographie.

Estimation : 250 € à 300 €

Hôtel des ventes
2 rue Dupetit-Thouars
49400 SAUMUR

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