Une vente aux enchères historique cet été – samedi 12 août 2017 – LA PRESSE EN A PARLÉ

Ce n’est rien de moins que la vente aux enchères publiques des objets, tableaux et mobilier du Château de Teillan qui était organisée le samedi 12 août chez Maître Françoise Kusel et Maître Pierre Champion, Commissaires-priseurs du groupe Ivoire.

Ce château de la région gardoise, inscrit aux Monuments Historiques, a reçu la visite de personnages illustres tels que Richelieu et s’est transmis pendant plusieurs générations depuis le début du XVIIème siècle au sein de la même famille. Jusqu’au XVème siècle, cet ancien Castrum romain devient pendant plusieurs siècles une dépendance de l’Abbaye bénédictine de Psalmody, extrêmement influente au Moyen-Age. Il est acheté en 1608 par Philippe de Bornier, conseiller du Roi. Ce dernier le dote d’une porte Renaissance et d’un pigeonnier qui viennent s’ajouter aux autres noria et mikveh situés dans le parc, un des plus grands de la région.

Chaise à porteurs adjugée 7200 euros, portraits d’ancêtres dont le portrait de Téophile II de Cazenove peint par Adolf Ulrik Wertmuller a été vendu 7000 euros, splendides miroirs, coffre de marine, verreries conservées dans un état rare et collection d’assiettes et plats Compagnie des Indes : une partie de l’histoire du Château était ainsi dispersée à l’Hôtel des Ventes de Nîmes. Les amateurs d’histoire de la région ont ainsi pu enchérir jusqu’à 3100 euros sur le portrait du Comte D’Adhémar, nommé à la sous-préfecture d’Uzès par Napoléon Bonaparte en 1803 puis à la préfecture du Var en 1806. C’est d’ailleurs dans ses fonctions de préfet qu’il y organise en 1807 le séjour de Pauline Bonaparte, soeur favorite de Napoléon. Parmi les lots favoris de la vente, un léger bond dans le temps nous conduisait dans les années 60 : la Peugeot 403 Cabriolet (1959) rendue célèbre grâce au Lieutenant Columbo, était également proposée à la vente pour être adjugée à 41500 euros. Elle appartenait à M. Tony Canal, trompettiste de Joe Dassin.

« Ah ! on oubliait M’Sieurs Dames », les différents véhicules proposés atteignaient 4000 € pour la Peugeot 201 coupé (1932) et 7500 € pour la Citroën 2CV Fourgonnette (1955).
L’Hôtel des Ventes de Nîmes est l’une des rares maisons de vente organisant une vente d’été au mois d’août. Elle rencontre chaque année un franc succès auprès des habitués comme des touristes.

La presse en a parlé…