Piano mécanique portatif "Le Mongol"
Fameux automate provenant de l'ancienne collection Henri Triquet
(musée Quartier Beaubourg, puis collection belge "Invisible Musicians")
Cette exceptionnelle pièce a été décrite ainsi dans le catalogue Henri Triquet par Philippe Rouillé :
"datant des années 1830, c'est un peu l'ancêtre du piano mécanique, et l'une des pièces les plus anciennes du Musée. La partie caisse de résonance et cordes rappelle la construction des pendules à tympanons : les personnages animés en bois sculpté laissent à penser qu'il fut construit en Forêt-Noire et destiné à la Suisse, son décor de fleurettes étant très voisin de celui des pendules neuchâteloises.
L'un des automates est lui-même un mendiant : il tend sa sébille, où le chaland met sa piécette, qu'il laisse tomber ensuite dans une boîte juste en dessous. La tête du Mongol est reproduite p. 48.
Ces pianos mécaniques à cylindres interchangeables étaient portés par des musiciens ambulants à l'aide de bretelles dorsale.
Des modèles similaires mais plus récents fonctionnent encore en Grèce et en Turquie.
Six airs populaires par cylindre.
134 x 42 x 37 cm. Poids 24 kg"
Quelques écaillures de peinture et musicalité à parfaire. Système de débrayage pour les automates.
Vous pouvez copier-coller le lien ci-dessous, si vous souhaitez voir sur You Tube la vidéo de ce lot réalisée par Lutèce Créations : https://www.youtube.com/watch?v=Vs85fNoTizQ

Estimation : 15 000 € à 20 000 €