Loti, Pierre. - La Troisième Jeunesse de Madame Prune. Paris, Calmann-Lévy, 1907. In 12, demi-maroquin fauve à coins, double filet à froid sur les plats, dos lisse orné, auteur, titre et tête dorés, couvertures et dos conservés - [2 ff.], II, 327 pp. Le roman est dédié à ses camarades du Redoutable avec qui Loti venait de faire une campagne de 22 mois. De retour à Nagasaki après quinze années, il y découvre le Japon du début du XXe siècle, et il note dans ce roman "quelques-unes des choses qui nous ont amusés, sans insister jamais sur nos fatigues et sur nos peines". Envoi "à Monsieur A. Cillière avec toute ma reconnaissance affectueuse". Relié en tête : L.A.S., 1 p. in-8, au même (enveloppe : Monsieur Cillière / ministre plénipotentiaire / 32 quai d'Orléans). [...] partir sans vous voir me ferait beaucoup de peine. Demain samedi, vous trouverais-je au ministère [...] Votre toujours bien reconnaissant et affectionné P. Loti". Alphonse Cillière (1861-1946), grand connaisseur de l'empire ottoman, consul de France à Trébizonde de 1897 à 1925, fut un ami précieux pour Loti. Il a laissé des souvenirs sur l'écrivain publiés en 1934.
Estimation : 150 € à 250 €