Feydeau, Ernest. - Catherine d'Overmeire. Étude. Paris, E. Dentu, 1860. 2 tomes en un volume in-12, relié à l'époque en demi-veau bleu, dos lisse orné de filets dorés, ex-libris armorié sur le contreplat. Mors frottés - [4] ff., 288 pp. ; [2 ff.], 249 pp. Édition originale. Feydeau se serait inspiré pour ce roman de la vie de la comédienne Louise Deschamps. Enfant illégitime, Catherine est, comme sa mère, séduite et abandonnée alors qu'elle est enceinte, avant de trouver un époux respectable en la personne d'un jeune peintre à qui elle a servi de modèle. Par la bouche de celui-ci, Feydeau rend un hommage appuyé à Delacroix "le plus grand peintre de notre siècle" si souvent traîné dans la boue (t. II, p. 160). - Joint à l'exemplaire : L.A.S. de Feydeau à un "cher Maître". 1 p. 1/4 in-8 sur un double feuillet crème. "Il est un peu question de vous à propos de peinture, dans la quatrième partie de ce livre [...] Si votre modestie en souffre, vous m'excuserez en ne jugeant que mon intention. Il y a si longtemps que je vous vois si bêtement et méchamment attaqué [...] Vous êtes maintenant au sommet de l'art et le murmure des voix qui part d'en bas ne monte point à vos oreilles. Je ne vous répèterai cependant jamais assez combien je suis heureux de l'occasion qui m'est offerte et me permet de vous dire une fois de plus votre fervent admirateur." Qui pourrait être ce "cher maître" sinon Delacroix seul peintre vivant nommé dans le roman ?

Estimation : 300 € à 400 €