
Le Cauchois, Pierre-Noël. - Justification de Marie-Françoise-Victoire Salmon, Par Me Lecauchois, Avocat au Parlement de Rouen. Paris, Cailleau, 1786. Un volume in-4, relié à l'époque en veau marbré, encadrement de triple filet doré sur les plats, dos à nerfs orné, coupes ciselées, tête dorée, dos frotté, petites épidermures aux mors et au second plat, coins frottés. - [2 ff.], 144 pp., portrait en frontispice. Relié à la suite : - Consultation pour une jeune fille condamnée à être brûlée vive. Paris, André-Charles Cailleau, 1786. - [1 f.], 137 pp. - Paris, 17 avril 1786. Addition à la Justification de Marie-Françoise-Victoire Salmon. [Pari]s, Cailleau. - 8 pp. - Contrecollé sur le contreplat inférieur : Placard. "L'Innocence reconnue". Paris, 23 mai 1786. Arrêt sur l'affaire Salmon. Célèbre affaire judiciaire : accusée de vol et de l'empoisonnement de ses maîtres, Françoise Salmon fut condamnée à être brûlée vive par le baillage de Caen. Le Cauchois obtint la révision du jugement et l'affaire fut portée en appel devant le Parlement de Paris, où la jeune fille fut reconnue innocente. Ses avocats, Le Cauchois et Fournel, parvinrent à démontrer la suite d'enchaînements malheureux qui conduisirent la pauvre Salmon à se retrouver entre les mains de l'avocat du baillage de Caen qui avait essayé en vain de la séduire et fit tout pour la faire condamner. Envoi de Le Cauchois à Lalonde de Sainte-Croix, lieutenant général civil au bailliage de Bayeux, autre protagoniste dans cette affaire.
Estimation : 200 € à 300 €