
ROBERTSON (1). Lettre manuscrite Robertson pseud. d'Etienne-Gaspard Robert (15 juin 1763- 2 juillet 1837) signée Le physicien Robertson père, rue St. Louis, 25.
Robertson marque une nouvelle étape en créant, en 1798, les "Fantasmagories", dans l'ancien couvent des Capucines, à Paris. Physicien, au sens donné alors à ce terme, il avait été envoyé par la ville de Liège, pour offrir un miroir d'Archimède à la ville de Paris. Installé dans la capitale, il étudia la physique et le galvanisme, et finalement monte un spectacle de projection. En 1799, il breveta un appareil appelé "Fantascope". C'était une lanterne magique de grande dimension éclairée par un "quinquet" (lampe à huile à niveau constant) associé à un miroir concave. Une "came" faisait déplacer l'objectif et mouvoir un "diaphragme" tandis que l'appareil monté sur roues caoutchoutées s'approchait ou s'éloignait de l'écran transparent pour faire croire à l'éloignement ou à l'approche d'un personnage, par exemple. Robertson a livré quelques uns de ses procédés dans ses "Mémoires Récréatifs, scientifiques et anecdotiques d'un physicien aéronaute". Voir le n° 435 du présent catalogue.
Mise à prix : 500
Estimation : 1 000 € à 1 500 €