Un ensemble de bijoux de René Boivin, référence absolue de la joaillerie vintage

Vente aux enchères publiques des 15 et 16 juin 2022

Lors de ces deux jours de vente de prestige, la maison de ventes IVOIRE ANGERS / DELOYS dispersera quelques belles pièces de mobilier et objets d’art le 15 juin, ainsi qu’un rare ensemble de bijoux de René Boivin, lors de la vente de bijoux et montres programmée le 16 juin.

Graal des collectionneurs avisés de haute joaillerie, les bijoux imaginés au début du siècle par René Boivin – avant d’être repris après 1917 par son épouse, Jeanne Poiret – portent toujours en eux cette audace créative qui les a rendus iconiques. Les formes épurées, les associations de matières, le contre-courant et le sur-mesure hissent rapidement la Maison au rang d’incontournable. Le tout Paris chic et tendance se presse dans les ateliers pour se faire faire LE bijou unique, exempt de signature et de poinçon, car le style parle de lui-même… !

L’ensemble présenté par IVOIRE ANGERS/DELOYS, date des années 55/60 et possède encore son écrin d’origine.



D’une famille d’orfèvre et bijoutier, René Boivin s’installe dans les années 1890 et épouse Jeanne Poiret, sœur de Paul Poiret. Ensemble ils vont développer un style original et moderne.
Lorsque René Boivin meurt prématurément en 1917, sa femme et collaboratrice Jeanne Boivin reprend avec audace la direction de la Maison.

Sa sensibilité et son goût la guidèrent probablement lorsqu’elle embauche en 1919 une jeune dessinatrice du nom de Suzanne Belperron tout juste diplômée de l’école des Beaux-Arts et ayant reçu le premier prix du concours des Arts Décoratifs. Cette collaboration permet à la Maison Boivin de prendre un nouvel essor qui fut renouvelé avec l’arrivée de Juliette Moutard qui travailla pour Jeanne Boivin et pour sa fille Germaine pendant près de 30 ans.





Dans cette vente qui réunira bijoux et montres, figurera un centre de table de l’orfèvre Jean Desprès, pièce de commande unique réalisée en 1967, destiné à créer un ensemble cohérent avec un meuble de style Renaissance espagnole. Les commanditaires et actuels propriétaires avaient reçu en janvier 1968 une lettre de Jean Desprès, mentionnant les trois pièces et les préconisations quant au nettoyage ! La lettre était assortie de cette dédicace « En souvenir d’un ensemble que j’aime beaucoup, A madame et monsieur V. ».